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Neuvaine à Notre-Dame du Perpétuel Secours Neuvième JourHuitième Jour
ACTE DE CONTRITION Mon Seigneur Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, mon père et mon rédempteur, voici à Vos pieds un pauvre pécheur qui a si gravement affligé Votre Coeur aimant. O aimable Jésus, comment ai-je pu vous offenser et remplir d'amertume ce Coeur qui m'aime tant et qui n'a ménagé aucun effort pour obtenir mon amour ? Grande a été mon ingratitude ! Mais, ô mon sauveur, consolez-vous, consolez-vous, je vous le dis ; maintenant je me repens, je ressens un si grand chagrin pour les offenses que je vous ai causées, en sorte que je désirerais mourir de douleur et de contrition. O mon Jésus ! qui aurait pu me faire pleurer pour mes péchés comme Vous les avez pleurés dans Votre vie mortelle ! Mon âme est angoissée de Vous avoir offensé. Père éternel, en réparation de mes offenses, je Vous offre les souffrances et la douleur que le Coeur de Votre Divin Fils a éprouvée pour elles. Et Vous, ô aimable Jésus, donnez-moi d'avoir une si grande horreur du péché qu'elle me fasse désormais éviter les péchés même les plus insignifiants. Éloignez de mon coeur les affections temporelles ; je ne désire rien aimer à part mon très généreux Rédempteur. O mon Jésus, aidez-moi, fortifiez-moi et pardonnez-moi. Notre Dame du Perpétuel Secours, intercédez pour moi et obtenez-moi le pardon de mes péchés.
PRIÈRE PRÉPARATOIRE(À dire quotidiennement)O Très Sainte Vierge Marie ! Vous qui, pour nous inspirer d'une confiance sans limites, avez voulu prendre le doux nom de Mère du Perpétuel Secours, je Vous implore de me venir en aide en tout temps et en tout lieu, dans mes tentations, après mes chutes, dans mes difficultés, dans toutes les misères de ma vie, et surtout, à l'heure de ma mort. Donnez-moi, ô Mère aimante, le désir, et plus encore, le réflexe d'avoir toujours recours à Vous, car je suis sûr(e) que si je suis fidèle en Vous invoquant, Vous serez fidèle en venant à mon aide. Obtenez-moi donc cette grâce des grâces, la grâce de Vous prier sans cesse et avec une confiance maternelle, afin que, par ma constante supplication, je puisse m'assurer Votre Perpétuel Secours et votre suprême persévérance. Bénissez-moi, ô Mère tendre et attentionnée, priez pour moi maintenant et à l'heure de ma mort. Amen
MÉDITATION DU NEUVIÈME JOURNotre Dame du Perpétuel Secours assiste ses fidèles au Purgatoire.La miséricorde de Marie se limitera-t-elle, par hasard, au seuil de l'éternité ou au tribunal de Jésus-Christ ? Non ! Rappelez-vous que son aide est perpétuelle. Avec une sollicitude maternelle, elle continue à travailler pour nous jusqu'à ce qu'elle nous voie à ses côtés dans la gloire. Cette Mère compatissante aide ses dévots non seulement dans toutes les nécessités de la vie et à la mort, mais aussi au purgatoire. Comme les âmes emprisonnées ont besoin d'un plus grand secours, parce qu'elles sont plus tourmentées et ne peuvent être soulagées par leurs propres efforts, cette Reine de la miséricorde se donne avec une très grande efficacité pour leur venir en aide. Par-dessus tout, le seul fait d'entendre prononcer Son très saint nom soulage ces malheureux prisonniers. Ils se consolent à la pensée du fait que l'aide de leur Mère est perpétuelle et qu'elle s'étend, par conséquent, même à cette horrible prison. Un jour, Jésus Lui a déclaré, comme Sainte Brigitte l'a entendu : " Tu es Ma Mère, la Mère de la miséricorde, la consolation de ceux qui se trouvent au Purgatoire;" et la Sainte Vierge disait à cette sainte que, de même que les paroles de consolation qu'elle adresse à un pauvre, à un malade, à un affligé et à un abandonné, sur son lit de douleur, le ravissent, de même ces âmes étaient consolées à la seule écoute de son nom. Pour Ses chers enfants, ce nom est un grand soulagement dans cette prison, pour laquelle ils l'invoquent souvent. Et la Mère aimante, en les entendant l'invoquer, leur apporte Son aide maternelle, dirige vers Dieu Ses supplications grâce auxquelles de nombreuses âmes sont aidées et régénérées, comme par une rosée céleste, dans leurs grandes souffrances. De plus, en tant que Reine souveraine, Elle exerce dans cette prison Sa domination et la plénitude de Ses pouvoirs, non seulement pour soulager, mais aussi pour libérer de leurs douleurs ces saints prisonniers. Et en ce qui concerne leur soulagement, saint Bernardine de Sienne, appliquant à la question que nous traitons, ces paroles de l'Ecclésiastique, " J'ai marché sur les vagues des mers, " déclare : " c'est-à-dire, visiter et aider dans les nécessités et les douleurs de Mes fidèles, qui sont Mes enfants. Les douleurs du purgatoire peuvent être appelées vagues, " ajoute le saint susmentionné, " qui ne trépassent jamais ; et on peut les appeler des vagues de la mer, parce que ce sont des douleurs très amères." Affligés par ces douleurs, les dévots de Marie sont souvent visités et aidés par Elle. Marie elle-même a révélé à sainte Brigitte qu'elle était la Mère de toutes les âmes qui se trouvent au Purgatoire, parce que toutes les peines qu'elles méritent pour les fautes qu'elles ont commises dans la vie, sont en quelque sorte atténuées, heure par heure, par Ses supplications. La Mère compatissante ne dédaigne pas de descendre parfois dans cette sainte prison pour visiter et consoler Ses enfants affligés. Combien est-il important de se consacrer à la vénération de la plus aimable des Reines, car ses fidèles ne sont pas oubliés dans les flammes purificatrices du purgatoire! Mais Marie ne se contente pas de consoler, d'aider et de visiter ses enfants dans cette prison d'expiation, elle les enlève parfois pour les porter au Ciel. Le jour de sa glorieuse assomption, dit une pieuse tradition, le Purgatoire fut laissé vacant, parce que Marie avait demandé et obtenu de Jésus-Christ le privilège d'emmener avec Elle dans la gloire toutes les âmes qui étaient alors en peine dans ce lieu où le feu purifie toutes les souillures. Et c'est une question de foi car, par Sa demande et Ses requêtes, Elle a le singulier privilège de libérer, comme il Lui plaît, les âmes du Purgatoire, et surtout celles de Ses enfants les plus dévoués. Soyez donc un dévot sincère de cette tendre Mère, afin que vous puissiez vous aussi ressentir les doux effets de Son aide maternelle lorsque vous serez au Purgatoire. Plus encore : demandez-lui de vous accorder, avant de mourir, la grâce d'accomplir un acte d'amour si parfait que vous pourrez vous envoler vers le Royaume des cieux sans même traverser les flammes du purgatoire. Méditez et sollicitez de Notre Dame du Perpétuel Secours ce que vous désirez obtenir.
JOIESDITES À LA FIN DE CHAQUE PARAGRAPHE" Venez vite m'assister, Ô douce et tendre Mère !"
Vous êtes le Perpétuel Secours bienveillant;
Écoutez, ô Vierge pure,
Souillé par la culpabilité et le péché
Libérez l'âme insouciante
Malheureux dans cette vallée
Si ma vertu faiblit
A Votre enfant fidèle
Libérez mon coeur capricieux
Lors de la dernière confrontation
Dans les flammes du purgatoire,
Accordez-moi, chère Mère,
Hâtez-vous de m'assister
PRIÈRE JACULATOIREO Mère du Perpétuel Secours ! Ayez pitié des âmes du Purgatoire et surtout de celles qui vous étaient les plus dévouées. Amen
EXERCICEParticipez à la messe et recevez la Communion en l'honneur de Notre Dame du Perpétuel Secours pour les âmes.
PRIÈREÔ Mère du Perpétuel Secours ! Ô Vous qui n'abandonnez jamais Vos enfants et qui les aidez perpétuellement dans la vie, dans la mort, et même dans le Purgatoire, voyez ici à Vos pieds un pauvre pécheur qui, rempli de confiance, a recours à Vous et se donne à Vous. Nombreux et grands sont les péchés que j'ai commis ; j'espère, ô ma Mère, qu'ils sont pardonnés ; mais je ne sais pas si j'ai fait pour eux la pénitence due, et il est probable que je doive continuer à les expier au Purgatoire. Ah, si tel doit être mon sort, ne cessez pas de me visiter dans cette terrible prison ; consolez-moi alors et soulagez mes douleurs. Enfin, soyez mon aide perpétuelle jusqu'à ce que vous me voyiez au ciel, Vous louant et chantant Vos miséricordes pour l'éternité. Amen.
EXEMPLEAutriche 1876 : Une femme craignant Dieu avait un fils de très mauvais caractère et de très mauvaises habitudes. Il avait tendance à répondre aux conseils de sa mère : " Je sais ce que j'ai à faire." Un jour, la mère, remplie de conviction, se rendit en pèlerinage à Catzelsdodrf, distant d'environ quatre lieues, par un chemin laborieux, à un sanctuaire de Notre-Dame du Perpétuel Secours. Dès qu'elle arriva devant l'autel de la Vierge, elle s'agenouilla et pria longuement, implorant avec des larmes abondantes la conversion de son fils. Pendant ce temps, son fils, qui était resté à la maison, commença à ressentir un soudain changement de coeur, ainsi qu'une grande confiance en Celle qui est le refuge des pécheurs. La bonne mère retourna chez elle, raconta ce qu'elle avait vu et entendu, et fit part de son émotion en présence de la sainte image. Le fils prodigue, en entendant cela, ne put résister à la grâce et prit la résolution de faire ce même pèlerinage le plus tôt possible. Il le fit seul et à l'insu de sa mère. La Sainte Vierge acheva ce qu'elle avait commencé, en accordant à ce malheureux, en récompense de cet acte de vertu, la grâce d'une contrition sincère et d'une bonne confession. Réconcilié avec son Dieu, il reçut la communion et rentra chez lui. Il eut la chance de ne pas avoir été sourd à la voix de Dieu, car un peu plus tard, il fut victime d'un triste accident et mourut subitement. Sa pauvre mère n'était pas au courant de cette conversion. Quelle fut donc son amère et inconsolable douleur, croyant que son fils était mort dans les péchés de son passé. Elle ne pouvait rien faire d'autre que de pleurer jour et nuit. Mais Celle qui avait sauvé le pécheur, ne laissa pas la pieuse mère sans consolation. Une nuit, elle vit son fils en rêve. Il était au Purgatoire et, du milieu des flammes, il étendait les bras en criant" " Ma mère, ma mère, je ne suis pas condamné, mais je souffre horriblement en ce lieu. Va, je t'en prie, en pèlerinage à Notre-Dame de Catzelsdorf!" Dès son réveil, la pauvre femme, sans se soucier de ses devoirs, se rendit à l'église mentionnée. Prosternée aux pieds de la Vierge, après avoir reçu la Sainte Communion, elle pria avec ferveur pour son fils mort. Elle apprend alors de son confesseur ce qu'elle ignorait : que quelques jours auparavant, son fils était venu lui aussi prier devant l'image protectrice et n'était pas rentré chez lui sans s'être réconcilié avec Dieu et s'être préparé à la mort. En entendant cette heureuse nouvelle, son chagrin se transforma en pure joie. Louant et bénissant la Mère miséricordieuse, elle alla raconter partout les merveilles accomplies par Notre Dame du Perpétuel Secours. Que Notre Dame du Perpétuel Secours soit adorée, louée, invoquée et éternellement bénie ! Qu'elle soit mon espoir, mon amour, ma Mère, mon refuge et ma vie. Amen.
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